Logovarda


Livres / mercredi, mai 13th, 2015

Logovarda

 

L’univers déroutant d’un peintre médium

par Slobodan Despot

On pense d’emblée, devant la frénésie de sa production, à de l’art brut. Elle en a le rythme, les ritournelles, les obsessions, les automatismes. Elle s’en écarte pourtant, mais il est difficile de dire en quoi. Une préméditation, répondrait-on instinctivement. Logovarda, c’est le retour de l’art conscient sur l’art spontané. Il est à mi-chemin entre l’écriture automatique et le concept.
Sciemment ou non, Logovarda puise dans le fond du « brut » comme Beethoven ou Bartòk puisaient dans les folklores de l’Est, comme le rock électrique puise dans le blues des racines. Les airs se ressemblent. L’orchestration est en sus.
« La peinture, c’est autre chose que des fleurs », se dit-il à six ou huit ans. « Cela raconte quelque chose.» Il ne peindra pas pour peindre, ni même pour créer de la beauté. Il peindra pour dire des valeurs — au sens à la fois colorimétrique et moral – que le nuancier des mots ne couvre pas. Au premier rang de celles-ci (pour peu qu’on puisse les approximer): la répulsion panique face à la prédominance du Mal dans le monde.

Beau livre | Peinture | ISBN 978-2-88892-194-3 | 24,5×31 cm., 108 p., 85 €
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